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RETOUR

Après trois années d’école buissonnière, un véritable frisson tellurique nous a secoué l’échine lorsque nous avons remis nos durillons sur le sol Breton. Camaret par sa beauté et sa simplicité d’atterrissage fut à la hauteur de nos espérances. Une très belle traversée des Scilly par un vent de cinq beaufort d’est, présageait un retour pacifié. Pas si sûr ! Les départs ne sont pas faciles et les retours ne le sont pas moins. Nous traînons les pieds pour n’être point trop tôt dans notre port d’attache, n’aurions nous pas d’attaches particulières ? Qu’est ce qui fait que l’équipage renâcle à rentrer à l’écurie ? Est-ce la perspective d’une fin. Tout a une fin et nous ne le savons que trop. Une finale c’est pourtant la probabilité d’un renouveau, le nouveau ferait il peur ?

Nous en sommes là de nos réflexions que nous partageons avec nos amis que nous retrouvons : JFLD, Martine et Yann, Jonathan et Florian, Bruno, Erwan, Alain, Martine et Gérard, Nancy et Benoît, Louisette et Michel, Annick et Pierre, Anne-Marie, Florence et Didier, Nicolas et Nicodème, Jean-Fanch, SergueÏ, j’ajouterai et tous les sains, bien que nos amis ne soient pas des saints au sens biblique et pourtant plus sains que les sanctifiés de l’église.

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Cette longue réflexion, fait que nous n’avons rien posté depuis longtemps. Nous, nous éternisons, nous traînassons, nous lanternons, lézardons. Nous sursoyons, c’est pratique et facile, s’il pouvait, en être de même pour le trépas, nul doute que la terre serait surpeuplée. Nos voiles, fatiguées, ferlées sur la bôme et sur les enrouleurs, ne veulent plus se gonfler au vent, GWD est scotché à Sauzon à la manière d’une huître, d’une moule ou d’une bernique. Nous, nous laissons porter par le temps et les événements qui décideront pour nous, comme la plume piégée dans une toile d’araignée espère une bourrasque pour la déloger. C’est tellement beau, Belle île que ce n’est pas pour arranger notre situation. Nous, nous y complaisons, parcourons tous les chemins et sentiers environnants. Le matin, la brume en banc serré sur la ria nous offre un spectacle à couper le souffle, elle n’est pas à couper au couteau mais d’une légèreté insoutenable, incompréhensible, comment fait elle pour planer ainsi dans l’air et se dissiper au moindre souffle d’Éole. Les faisans glapissent et s’appellent d’une rive à l’autre. Les mouettes se disputent et piètent à la recherche de crabes débusqués à grands coups de becs sous les algues. Les huîtriers pies troublent le silence de leurs cris pointus et malgré tout harmonieux. Plus réservés, les palourdes respirent de grandes goulées d’air frais au risque de se faire repérer par les bassiers. Les coques pissent de joie à moins que ce ne soit de trouille à notre approche. Il ne manque, que, le turlutte des courlis tellement mélodieux. Ce n’est pas tout, ce n’est pas tout, quel plus beau spectacle que celui de la nature ou que l’on soit, ou que l’on se situe du pôle nord au pôle sud. Les hommes ont classé, étiqueté les arts, du 1er (l’architecture) en passant par le 5ème (la littérature) puis le 7ème (le cinéma) et alors qu’en est-il de la nature, elle les supplante tous, les concentre tous, les éclipse tous. Savourons, savourons, le temps n’est rien à qui sait l’apprécier.

 

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L
Bonjour, bon retour parmi nous, papa et maman sont au croisic, un petit pépin pour papa, suite à une grosse vague il est tombé dans son bateau, une côte de cassée et 2 de félées, plus de peur que de mal, mais bon il garde son optimiste, merci de nous avoir fait voyager autant. A bientot
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