Celui médian de l'arrivée par milliers des morues, de la mer de Barents, pour frayer aux alentours des îles Lofoten et Vesterålen.
Ce foisonnement doit provoquer un embouteillage sans nom, digne de l'autoroute du sud en juillet, seulement, elles ne viennent pas en villégiature. Elles viennent pondre, propager la vie, attirant par la même des prédateurs dont l'homme n'est pas des moindres.
De toute la côte de Norvège, du Nord au Sud, comme goélands attirés par cette manne, ils convergent et font leurs choux gras.
Le cabillaud, appelé Skrei, à cette saison paie un lourd tribut, leur progéniture encore plus, mais participe à l’écosystème.
Pendant ce temps, dans notre cabane sur l'eau la vie s'étire langoureusement. Bercés que nous sommes, ouverts, en pleine conscience, la méditation présente, l'artisan tout proche, la lecture, l'écriture, la musique, la sculpture.
Rentrez dans notre cocon, découvrez notre univers.
Il est sept heures.
Il est 9 heures
Très court film pour ressentir le balancement de Gwenn Ha Du au ponton. Vent d'Ouest, la houle pénètre difficilement dans la baie mais avec entêtement.
https://www.youtube.com/watch?v=fn8bpjPOgvg&feature=youtu.be
Visites :
Un Groisillon, Philippe habitant l’île de Groix. Amoureux du "Lofoten" ce bateau de l’année 1964, qui manoeuvre à l'ancienne et que Philippe emprunte presque tous les ans pour voir et revoir le grand nord.
Claudine et Jan-Eric d'Havøysund que vous avez déjà vus.
Sven de Kjøllefjord, déjà vu aussi.
Notre randonnée quotidienne nous a fait découvrir, aujourd'hui, des eiders en plongée à la recherche de moules.
Un trou dans la glace d'un lac à l'aide d'une tarière. Moins chanceux que l’eider, et bien moins qualifié, nous n'aurons aucune prise.