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Pour nos amis Francais

Nous, nous étions dit que le prochain article serait écrit en Ecosse. Il le sera en Irlande puisque nous y sommes toujours.

Nous avions le projet de remettre le bateau à l'eau, fin mars, nous l'avons mis fin avril.

Nous devions quitter Coleraine fin avril. Nous sommes en mai et toujours là avec un temps venteux, pluvieux et très froid. Au réveil, nous avons tout juste 10° dans le bateau. Le café sur le feu, réchauffe doucement l'atmosphère, nous atteignons 12-13° et dans la journée 16° est exceptionnel.

Dans ces conditions, aucune envie de partir, surtout que cela ne nous coûte pas vraiment, étant toujours, aussi, entourés par nos amis Irlandais.

Nous n'avons pas manqué une session au Pub à part, un lundi, Anne grippée, ne voulant contaminer personne.

 

Nous allons donc vous parler plus en détail du Pub Brown's.

Pas de photos, connexion internet trop faible, se référer à l'article précédant.

 

Habituellement nous rencontrons des personnes, seules, ou alors en couple plus rarement une famille.

C'est une grande famille que nous avons découverte et qui nous a adoptés comme ses enfants.

Grande famille, puisque composée d'une trentaine de personnes. Le plus jeune a 16 ans, le plus âgé 80.

Des hommes et des femmes de toute condition sociale mais aussi, et c'est très important en Irlande du Nord, de confession différente. Les catholiques côtoyant les protestants et vice et versa, sans ambiguïté aucune, tout en ayant leurs idées personnelles. Il semblerait que cela s'est toujours relativement bien passé même pendant la période des troubles, dans ce charmant petit village de Drumsurn.

 

Nous avons connu ce Pub parce que nous avons rencontré Carol et Richard qui, au bout de trois jours, décident de nous confier leur maison pour six semaines, six semaines consacrées au ski à la Plagne.

Avant leur départ ils nous ont fait découvrir, succinctement, ce qu'il fallait visiter dans la région dont le Pub Brown's.

 

Situé dans un petit village à l'intérieur des terres. L'entrée principale sur la rue est condamnée et il nous faut rentrer par une petite porte à l'intérieur d'une cour. Aucune indication. Inutile de préciser que si vous ne connaissez pas, vous êtes loin d'imaginer qu'il y a de l'animation derrière ces murs tous les lundis soirs à 21 heures. Composé de trois petites pièces, la première dédiée aux écrins vidés de leurs instruments et comme nous le verrons plus tard aux collations, la seconde est réservée aux joueurs et spectateurs, la dernière réservée aux consommateurs et permet d'absorber le trop plein de spectateurs les jours d'affluence, ces pièces sont assez petites, dans les vingt mètres carrés chacune.

 

Le noyau dur étant composé d'une quinzaine de musiciens habitués du Pub, depuis plus de dix ans, pour certains. Parmi eux les musiciens du groupe "Whiskey in the jar"  Willis à la guitare et au chant, Chris au violon et Eunan au whistle. Toutes les semaines, ils jouent dans une discothèque à Portstewart sur la côte où les étudiants, de toute nationalité, viennent s'éclater le jeudi soir. Ambiance électrique pour nous, "petits vieux", environnés de cette foule estudiantine, passablement alcoolisée, criant plutôt que parlant, très courte vêtue, juchée sur des talons aiguille qui leur donnent la démarche de héron cendré, à ceci près que les jambes s'apparentent le plus souvent au genre "hippopotamus". Les garçons passent à peu près inaperçus, dans ce brouhaha "sopranique", étant en nombre inférieur. Ils n'ont que peu d'effort à faire pour une éventuelle conquête. N'allez pas croire que c'est une critique, simple constat.

 

C'est précisément à vingt et une heures que Gabriel, envoyé spécial, de notre famille d'accueil vint nous chercher la première fois, pour nous introduire dans le "saint des saints".

D'où venez-vous ? Vous passez l'hiver ici ? Jouez-vous d'un instrument ? Anne du piano et Jean-Pierre s'essaye à l'harmonica.

La musique abrège cette courte entrée en matière et nous voici transportés par cette rythmique Irlandaise qui nous rappelle notre musique bretonne.

Trois pintes de Guinness plus tard pour moi, quelque hot whiskey pour Anne. Gérard qui n'a pas bu, nous raccompagne ainsi que Gabriel dans nos demeures respectives.

Dans la voiture, enhardi par la Guinness. Cela fait tout de même un litre ½ de bière et pour quelqu'un qui ne boit pas, cela donne des ailes. Je sors, donc, mon harmonica et joue trois notes.

 

J'ai commencé, il y a un an, à peu près, délaissant la trompette trop bruyante et surtout trop difficile à apprendre sans professeur. Si, l'harmonica est plus facile, cela reste un instrument de musique à part entière, avec ses difficultés et je ne suis pas bien dégrossi.

En aparté, c'est encore une rencontre en bateau d'un navigateur solitaire qui m'a fait découvrir l'harmonica. Vous, vous souvenez sûrement de Pierre joueur de trompette, d'harmonica, peintre et poète, rencontré à Châteaulin, en Bretagne!

 

Le deuxième lundi c'est Janette, belle-sœur de Carol, qui vient nous chercher.

En entrant, stupéfaction : un piano a été installé au beau milieu de la pièce pour Anne. Après force explication, notre anglais étant toujours aussi superficiel ils consentent à le ranger dans un coin, Anne, ne se sentant pas de jouer sans partition et devant un public.

Le piano au même titre que la trompette est un instrument exigeant et très difficile avec ou sans professeur. J'en profite pour saluer le courage d'Anne qui s'astreint à une heure de piano classique par jour pour des progrès lents à se faire entendre. Il y a longtemps que je l'aurais troqué pour un piano à bretelles, plus accessible, mais Anne est du genre persévérant.

 

Ce soir-là Gerry, accordéoniste de talent, nous dédicace la "valse des îles de la Madeleine". Anne s'est vue entraîner dans cette très belle valse française par Eamon suivi de près par son frère Seamus. Vers 23 heures, Gabriel me demande de jouer quelque chose. Je m'y étais préparé et secrètement l'espérais

"Dirty old town", un classique Irlandais que j'arrivais à sortir à la maison, s'est vu bien estropié devant mon premier public, pourtant tout acquis à ma cause et tellement conciliant. Ce ne fût pas une catastrophe tout de même car la première fois c'est un peu comme le saut en parachute, on ne sait pas ce qui nous attend !

Adrian a prêté son bodhran, instrument à percussion typique des musiques celtiques, à Anne qui s'en est emparée et a essayé de trouver le rythme avec quelques succès. Nous, nous sommes vus raccompagner par Lynne, la fille de Janette, qui n'avait pas bu.

 

Le troisième lundi, ne voulant déranger personne, connaissant l'entrée des "artistes" et ayant une voiture, nous y allons par nos propres moyens. Ce n'est pas à plus de trois kilomètres de la maison. Adrian a encore prêté son bodhran à Anne. JP s'est essayé à "Greens Leeves".

Lorsque nous avons voulu repartir avec la voiture à 1 heure du matin, il n'en fût pas question, ici, on ne badine pas avec l'alcool au volant, bien qu'ayant peu bu, la voiture due restée sur le parking et Gérard nous a raccompagné à Woodview, notre maison du moment.

 

Le lendemain visite chez Eamon qui outre ses conseils musicaux, joue du banjo, de la guitare, de la mandoline, du violon et du violoncelle, nous apprend à faire des scones.

Ce même jour pendant notre balade quotidienne sur le mont enneigé Glenullin, rencontre avec un ex-maçon qui s'empare de mon harmonica et nous joue, en pleine campagne, un petit air endiablé.

 

La musique en Irlande est présente partout, presque tout le monde chante ou joue d'un instrument.

 

Nous sommes impatients, notre fils arrive pour une semaine. Nous allons le chercher à l'aéroport de Belfast, toujours avec "notre voiture". Celui-ci était chargé plus que de raison : roquefort, foie gras, camembert, pain, vin rouge, toutes les victuailles qui nous font un peu défaut, ainsi qu'une dizaine de livres. Les cadeaux ont ceux-ci de particulier qu'ils ont plus d'importance à nos yeux quand la difficulté est grande dans leurs réalisations… Prendre l'avion avec tout ce fourbi est tout simplement une marque d'amour, merci à notre fils chéri.

A nous de lui faire découvrir la région, ce sera facile puisque nous avons un véhicule et bien entendu nous irons au Pub.

 

Maureen, propriétaire du Pub, aidée de Liam, son frère, ancien professeur de français et occasionnellement notre traducteur. Sachant que notre fils serait là cette semaine, nous avaient concocté un repas, tout ce qu'il y a de français : baguette, pâté, fromage, gâteaux, etc … A vingt trois heures trente, nous sommes, tous, allés collationner dans la  pièce adjacente servant à remiser les écrins.

Anne a joué du bodhran devant son fils subjugué, JP a écorché "The Little Drummer Boy".

Rentrés à 1 heure.

 

Le jour suivant, visite de la distillerie "Bushmills", après dégustation, nous achetons des bouteilles que nous serons obligés de garder, ne pouvant pas envoyer d'alcool par colis postal. Visite du mémorial "Joey et Robert Dunlop", champions décédés de la "North West 200". Prestigieuse course de motos sur route, même type que celle de l'île de Man.

 

Cette semaine, avec notre fils, fut très courte, trop courte, mais il a pu toucher du doigt, cette amitié qui se dégage de tous ces gens. Il a lui-même séduit Carol qui voyait déjà un beau parti pour sa fille Anna's. Nous lui aurions donné avec grand plaisir tant sa fille est agréable et jolie. Mais voilà, nous ne sommes plus à l'air des mariages arrangés.

 

Il est donc reparti,

Nous laissant tout déconfits,

Avons glissé un harmonica dans son sac,

Peut-être, concluront-ils un pacte.

 

Nous allons continuer nos soirées, au Pub.

Adrian a fini par offrir un bodhran à Anne et Eamon lui a offert les beaters. Nous devrons ramener ceux-ci à la fin de notre voyage !.... Ce sera notre passeport pour les Pubs écossais.

 

Janette nous donne des œufs de ses poules élevées en liberté.

 

Comme notre séjour dans la maison s'achève, normalement, nous rendons la voiture, nous ne pourrons donc plus venir au pub. Nous confectionnons des gâteaux pour fêter notre départ. Nous les dégusterons vers 23 heures, selon la coutume, dans la petite pièce adjacente.

Tout le monde est triste et nous donc !!!. Mais ils ont des idées pour nous faire revenir parmi eux.

Adrian, Gabriel, Liam, Seamus et Mickey, nous proposent tout simplement de venir nous chercher au bateau et de nous ramener à la fermeture. Ce qui leur ferait faire une cinquantaine de kilomètres, puisque nous serions revenus à Coleraine … Eamon, nous propose tout simplement de dormir chez lui. Nous ne pouvons accepter et c'est le cœur gros que nous nous séparons.

C'était sans compter sur Carol et Richard qui ont décidé de nous laisser leur voiture et c'est pendant quatre mois, que nous irons au Pub, tous les lundis.

 

Les lundis suivants, Anne et son bodhran, JP et son harmonica commencent à faire partie des meubles, mais chaque lundi est différent. Pour leur faire honneur, nous apprenons leurs chants.

JP s'essaie à "Danny Boy" qui doit se retourner dans sa tombe et Anne frappe son bodhran qui doit bien se demander ce qui lui arrive.

Jimmy's nous joue au violon "Sous les ponts de Paris". Nous ne savions pas, alors, que nous ne le reverrions pas. Trois semaines plus tard, il sera emporté par un cancer. En son honneur, JP jouera "Sous les ponts de Paris" à l'harmonica. Malheureusement, pas avec le même "brio".

 

Pendant notre absence, le port de Coleraine a installé des sanitaires, avec chauffage. Finie la piscine où nous avions pourtant rencontré Gillian que nous revoyons toujours, ainsi que son mari Ivan, et leurs amis communs Rosemary et Jonathan.

 

Un après-midi, alors que nous étions au bateau, Mickey du Pub qui joue du bodhran, du whistle et de l'harmonica, nous fait une petite visite comme il fait parfois. Cette fois-ci, c'est pour m'offrir un harmonica "Suzuki bluesmaster" clé "D". Cette clé est très utilisée pour la musique irlandaise. Cet harmonica est devenu, depuis, mon favori. Pour Anne, il lui offre un autre beater pour son bodhran, qui s'avère plus maniable pour une débutante.

 

Voilà comme ils sont, ne sachant pas comment nous faire plaisir et ce n'est pas fini ….

Nous ne mentionnerons pas tous les dîners auxquels nous avons été conviés.

 

Nous reviendrons par quatre fois dans la maison de Carol et de Richard, pour des séjours de dix à douze jours. A chaque fois, avec beaucoup de plaisir tellement la maison est agréable. Anne fait ses gammes sur un demi-queue, un peu désaccordé, il est vrai. Même Kalet ne s'y trompe pas et court partout lorsque nous arrivons.

 

Nous faisons des promenades sublimes, sur les hauteurs enneigées, découvrant le balai des lapins sur la neige immaculée et un jour, un renard allant son train de sénateur dans la blancheur éclatante de la neige. Que de magnifiques images n'avons-nous pas imprimées dans nos esprits ainsi que sur la "pellicule".

 

Un autre jour, en arrivant au bateau, deux nouveaux pare-battages étaient à poste. C'était Richard qui s'étant aperçu que nous n'en étions pas très bien lotis, nous les avait offerts, prétextant qu'il en avait trop.

 

Une session a été organisée sur le bateau, avec Adrian au bodhran et au whistle, Eamon au banjo et Seamus à l'accordéon, celui-ci offre à Anne un trèfle à quatre feuilles de son jardin "symbole irlandais".

Le Gwenn Ha Du transformé en Pub. Une idée à réitérer.

 

Le jour suivant, c'est Liam qui débarque au bateau, avec une bouteille de whiskey de Coleraine.

Un autre soir, au Pub, John, que nous connaissions pour l'avoir vu souvent mais, sans jamais l'avoir vu, ni chanter, ni jouer d'un quelconque instrument, sort des harmonicas "trémolos" et se met à jouer. Un peu plus tard dans la soirée, il m'offre un "Hohner Marine Band" puis vers la fin de la soirée, profitant que j'étais occupé à discuter, c'est à Anne qu'il donne deux de ses harmonicas "trémolos". Depuis, JP s'essouffle chaque jours à tirer quelques gigs et reels.

 

Pour la Saint Patrick, "stew" "pot au feu Irlandais" fait par Maureen pour quelques 30 à 35 personnes présentes ce soir-là.

Adrian, bodhran, whistle, chant.

Anna, chant, danse.

Arnold, bodhran.

Chris, fiddle, groupe "Whiskey In The Jar".

Carol, chante.

Clara, accordéon chromatique.

Doreen, accordéon diatonique.

Eamon, multi-instrumentiste à cordes, chant.

Eunan, whistle, chant, groupe "Whiskey In The Jar".

Gabriel, mandoline, chant.

Gérard, violon, chant.

Gerry, accordéon diatonique.

Helen, chant.

Isobel, whistle, fiddle.

John, harmonica, chant.

Jimmy, multi-instrumentiste.

Jean-Paul, guitare.

Lawrence, accordéon diatonique.

Mary, guitare, chant.

Mickey, guitare, mandoline.

Mickey, bodhran, harmonica, whistle.

Micheal, guitare, basse.

Rory, harmonica, whistle, chant.

Seamus, accordéon chromatique.

Shane, guitare, banjo.

Shane, guitare, chant.

Sarah, danse.

Willis, guitare, chant, groupe "Whiskey In The Jar".

S'ajoutent, les fidèles spectateurs.

Bridgenn, Derek, David, Fionnuala, Janette, Lynne, Ian, Seamus et tous ceux dont nous ne connaissons pas le nom.

Tous ces gens nous ont accueillis d'une façon incroyable.

Nous leur avons probablement apporté de la distraction, les plaisanteries n'étaient pas absentes, mais toujours "bon enfant". C'est bien tout ce que nous leur avons donné et ô combien avons nous été comblés !

 

Ce qui doit être notre vraie dernière soirée. Il y en a eu déjà trois, à la manière de ces artistes qui font leurs adieux et ne peuvent s'empêcher de revenir. Nous sommes invités une fois de plus à dîner et coucher chez Carol et Richard. Un de ces repas que l'on n'oublie pas, accompagnés de leur fille Anna's, Mary maman de Carol, Derek frère de Carol, sa femme Kim et leurs deux charmants bambins, Joseph et Evie. Les enfants couchés nous allons, bien sûr, au Pub.

Les musiciens sont déjà en action. Liam et Maureen, débordés par les commandes, Guinness, Tennent's, Whiskey, chaud ou froid, eau, jus de fruits, il y en a pour tous les goûts. Anne fidèle au hot whiskey, pour moi, déjà depuis la troisième soirée me contente d'une Guinness suivie de jus de pomme pour ne pas trop chanter. Ce que fait divinement Carol sans alcool. Anna's aussi a chanté, tous les visages étaient graves, comme touchés au fond du cœur. Il n'y a qu'Amy, sœur d'Anna que nous n'avons pas entendue étant à son travail en Ecosse et qui a une réputation de grande voix.

Ce jour me verra offrir un autre harmonica par Eamon, un "Frontiers Harps Gold" de toute beauté. Je jouerai aussitôt "la Java Bleue" bien médiocrement, malgré que j'ai bien progressé, grâce à leur concours à tous.

 

Vint un moment fort de cette soirée. Carol a composé et déclamé un poème en l'honneur des "Frenchies" et du "Pub".

Point besoin d'en rajouter, il suffit de lire. 

 

 

            "THE DRUMSURN FRENCHIES"

 

 

 Maintenant, fêtons et buvons notre bière  

Une histoire, je vais vous dire, de gens si chère
Des Frenchies » et " Port folk" des musiciens
       ( Référence ,au fait que Drumsurn a fourni
Et un village en Irlande, le meilleur, le mien  beaucoup de marins)


Fin Novembre, un jour lumineux d'automne
Quand mon Richard, jamais atone
A la place de jardiner et  couper l'herbe
Etait parti retrouver, Silence, sa Superbe.                       
        ( son voilier)

 

Il passait la matinée, juste, lui frôlant le bas des reins
Il pense qu'elle est  femme, alors il l'a rejoint
Il brille, il nettoie et n'épargne aucune dépense
«Elle est moins chère qu'une maîtresse", est son seul moyen de défense.


Quand son travail a été tout fini, il a mis son manteau
Et regagnai la maison, mais  aperçu un bateau
Il a remarqué le drapeau français et a décidé de crier
"Bonjour mes amis - est il quelqu'un sur ce voilier?

 

 

Ensuite, du poste de pilotage, est apparu notre JP,
"Monter à bord et je vais vous faire une tasse de thé"

Alors grande fut sa surprise quand il fut assis

De découvrir Dame Anne et ses petites tresses bis                (elle en a deux petites)

Comme cela est né cette amitié, sans céthane                         
( carbure d'hydrogene)
Richard et Carol, JP et Anne,
Ils ont discuté ensemble, ne se comprenaient pas toujours
Mais signe par signe, agitant la main ils tombèrent en amour.

 

 

Janvier venu, les pistes de ski, nous firent signe
Les Copelands partirent mais  avaient déjà comme consigne
Que les Frenchies étaient parfaits pour l'emploi

De gardiens de maison sans payer de droit !

 

JP et Anne à woodview  déménage                                                  ( nom de la maison)

De Kalet accompagnés munis de leurs bagages

La consigne était simple, profiter du manoir

Et surtout n'oubliez pas ceci - Brown's- lundi soir



JP et Anne ont l'oreille musicale
Et leur amour de la musique vital

Alors quand Gabriel vint les chercher
Pour accéder au pub ils étaient déjà parés!


Le premier lundi, ils partirent pour le pub
Mais ils n'avaient pas comptés, sur l'attraction du club

Des musiciens, des poètes, des chanteurs tous très bons

Liam en serveur et traducteur et Maureen à la cuisson

 

 

 

 

Cette première nuit, ils écoutaient, ils découvraient
"Nous reviendrons chaque semaine dirent-ils, vrai de vrai"

Mais nous ne serons pas que spectateur

Nous voulons aussi être acteur


Brave Anne a été la première à plonger,
Elle a pris le bodhran et le rythme a coulé

Pour Adrian, le défi était fixé

"Quand Anne est meilleur que moi, le bodhram devra ramener"

 

 

 

Le maestro est Chris, dont le violon met le feu

Eamon, son banjo et sa guitare est pris entre deux feux
JP à l'harmonica, égalera ses partenaires     
Jouer Danny Boy ou Londonderry Ayre ?


Tout à son wistle, Michaels est un spectacle
Arnold frotte de Guinness son bodhran qui renacle.
Doreen, Gerry, Lawrence à l'accordéon on adore                               
Et Gerard chante, son chant du cygne "oh thats amore!"

 

 

 Willis et Micky , tous les deux à la guitare
Pendant ce temps Liam sert au bar
Seamus au chromatique, Gabriel à la mandoline  

Isabell et Eunan  au wistle, personne ne fait mine.


JP pour être français, a pris l'esprit irlandais
Plus de Guinness vous buvez, plus vous vous sentez gai
Pour souffler et aspirer à travers l'harmohic-a!!!
Les mélodies sont de mieux en mieux, le voici tiré d'embarras                   

 

 

Il n'y a pas de fin à la musique - pas de chanson définis

Pas de censure, tout est permis

Des chansons irlandaises bien sûre et folk,ou jazzi        
Du blues,du rock de la soul du gospel, de la pop aussi.


Votre fils, depuis le temps que vous l'aviez vu

Sa visite, de bonheur vous parcourus

Depuis Kochise est reparti

Emportant avec lui un peu d'ici

 

 

Eamon, sur son vieux poêle à griller,     
Vous appris à cuire, sodas et scones bien dorés

Approvisionné en œufs frais de la ferme, par Janette                                                  

Vous n'avez point trop de kilos, inutile de vous mettre à la diète.


L'hiver est presque fini, les mers commencent à chauffer

Votre bateau est à l'eau, il a l'air de piaffer

Quitter l'ancienne île d'Emeraude

Puisque cela vous taraude

 

Anne & JP, nous vous souhaitons, tous, bonne chance
Vous nous manquerez, mais reviendrez, faire bombance                              
La haute mer appelle pour l'Ecosse, mettez à la voile
Longtemps après votre départ, nous suivrons votre étoile.

Que la mer monte à votre rencontre, que le soleil vous suive à la trace

Que le vent vous pousse en avant, et vous donne bonne grâce,
Nous prierons pour votre sécurité et attendrons votre retour
Chez vos amis et nouvelle famille, ici a Drumsurn d'amour.

 

 

                                                                                                                   

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O
I wonder how you managed your blogging efforts in that climate! If the temperature goes below ten, all my preference will be sleeping. Anyway, you have brought some exciting info for your friends as well as the visitors to your blog.
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N
<br /> Bonjour Anne et JP,<br /> <br /> <br /> ma curiosité mais aussi l'envie de savoir où vous en êtes dans votre périple m'ont amené sur votre blog, et quelles rencontres avez-vous faites! Récit magnifique j'ai été transporté par le poème,<br /> quelle chaleur humaine!<br /> <br /> <br /> Nous avons pensé à vous la semaine dernière puisque nous nous étions rencontré sur les quais de Vannes à bord de votre bâteau. Cette année la semaine du Golfe nous a régalé, au programme:<br /> huitres, plaisir des yeux, air marin, rencontres de plaisanciers au long court pour recharger les batterie et retourner en sarthe y rejoindre nos marmots Elliot et Maëlle.<br /> <br /> <br /> A très bientôt. Merci de nous faire rêver.<br /> <br /> <br /> Nathalie et Laurent<br />
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