Il y eut Moitessier, il y eut Gerbault
Il y eut le spray, Joshua et Kurun
Il y eut Tabarly le plus beau
Tous naviguaient à la lune
Depuis il y a nous
Nous prenant pour marins
Nous croyant un peu fous
Pour quelques vagues, quelques embruns
Pour quelques rencontres, pour quelques ports
Nous, nous sommes crus du même bord
Belle illusion que celle-ci
Quand la balade est finie
Nous croyant marins
Nous mentant en vain
Ceux-ci étaient des durs
Nous n’étions pas mûrs
Qu’importe, le rêve nous emporte
Nos illusions pas mortes
Nous continuerons de voyager
Si la vieillesse veut nous épargner
Même vieux, même handicapé
Nous ne cesserons de rêver
Je joue au poète mais ne suis pas le seul, lien à suivre. Rêveurs de l’Ouest
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